Rencontre avec Cloé
Cloé a obtenu son BTS Production Horticole, au lycée professionnel le Grand Blottereau en 2017. Aujourd’hui, elle est encadrante technique au chantier d’insertion des restos du cœur de Trélazé.
C’est sur son lieu de travail, qu’elle a pris le temps de répondre à quelques questions…
Quelles sont les missions des salariés en insertion ?
Sur ce chantier d’insertion, on est une partie horticulture et une partie maraîchage. C’est donc de l’activité liée au végétal. En ce moment, il y a le début des récoltes, donc on a fait pommes de terre, oignons etc. On a fini les plantations. On fait du désherbage, on coupe les gourmands des tomates, quand il faut. Ensuite, l’après-midi on entretient les vivaces. On rentre du terreau pour les pots, on taille des tiges figées etc.
Comment tu accompagnes les salariés ?
Je leur apprends les gestes techniques. Mais ensuite, s’ils ont des projets, des envies, je suis à leur écoute et je leur donne les moyens de le faire.
Quel est ton rôle sur le chantier ?
Tout d’abord je dois faire tourner le chantier et faire travailler les 13 salariés en insertion.
A mon planning de culture, j’intègre les portes ouvertes, les fournisseurs de collectivités, les fournisseurs de fleurs coupées et les fournisseurs de jeunes plants.
Suite à mon arrivée, j’ai pu accompagner la création d’un séchoir. Je vous explique…
Pendant mes études en horticulture, je me suis intéressée aux Plantes Aromatiques et Médicinales. Ce sont des plantes, avec lesquelles j’aime travailler.
Quand j’ai embauché, il y avait un parc de pied de mère d’aromatiques, sur le chantier. Sans frigo, on n’avait pas de solutions pour conserver la récolte. C’était difficile d’optimiser la récolte et l’activité liée à l’entretien des végétaux. Je voulais trouver un moyen de conditionner les plantes. C’est pour ça que j’ai décidé de créer un séchoir.
Je me suis mise en relation, avec le collègue du chantier d’insertion des espaces verts. Avec son équipe, ils ont construit le bâtiment et le séchoir. Il a su comprendre mes idées et capter ma vision. Ça a formidablement bien marché.
Avec nos récoltes, on fait maintenant des sachets de romarins, de thym etc.
Ça fait maintenant plusieurs années que tu as pris ton envol. Quels souvenirs, gardes-tu des 2 années que tu as passé au lycée le Grand Blottereau, pour tes études ?
Oh ba j’en garde de très bons. On était un bon groupe. On avait des enseignants, qui étaient passionnés, par le monde du végétal. Quelqu’un qui est passionné, ça te créé une passion.
Le BTS ça a été l’élément déclencheur, pour continuer dans la filière. Tout ce que j’y ai appris me sert beaucoup aujourd’hui.
Ce qui est bien au Grand Blottereau, c’est tout le parc. C’est idéal pour faire de la reconnaissance botanique et apprendre les végétaux. Il y a plein de plein de lieux pour pratiquer. On trouve par forcément ça, dans tous les lieux de formations.
Quand on apprend le végétal, il faut sortir. C’est en pratiquant, qu’on apprend.